Situé entre Pâques et Pentecôte, l’Ascension marque la fin de la vie terrestre de Jésus, mort sur la croix pour expier les pêchés des hommes et ressusciter. L’Ascension du Christ vers les Cieux constitue le point final de la vie humaine de Jésus. C’est donc un événement considérable, à la portée symbolique puissante, dont il s’agit.
Fêtée le jeudi, quarante jours après Pâques, c’est une de nos principales fêtes chrétiennes qui annonce la Pentecôte. Cette célébration s’effectue dans la joie et la couleur portée par le prêtre à cette occasion est le blanc, illustrant ainsi la fête, la lumière et la joie.
Avant de « s’élever », le Christ fait une dernière promesse à ses disciples : leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint. Mais l’Ascension du christ n’est ni un voyage dans l’espace, ni une disparition ou un abandon dans le but de ne plus s’adresser aux croyants. Au contraire, après avoir offert sa parole aux hommes, sur terre, s’il n’est plus présent à leurs côtés, c’est désormais grâce à sa présence auprès de son Père, que son amour prend toute sa consistance.
Jésus n’est pas plus éloigné de nous parce qu’il n’est plus parmi nous. C’est un nouveau mode de présence car croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi. L’Ascension du Christ est donc un acte de liberté. Jésus reste proche et il laisse aux hommes la liberté de croire.
C’est désormais aux hommes de répondre à l’invitation de Jésus de le suivre. Dans la foi, ils doivent apprendre à lire les signes de sa présence. La célébration des sacrements, comme l’Eucharistie participe à ces signes, cette présence au plus intime de chacun de nous.
Comme le mentionne Luc, après la tristesse de la crucifixion et de la mort de Jésus, la Résurrection et l’Ascension font place à la joie et les apôtres s’en retournent à Jérusalem portant en eux, la présence du Christ, sa force et son amour.